Better Call Saul
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries. Chemin faisant, il va faire ...
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Terminée | Américaine, US | 45 minutes |
Aventure, Drame, Crime, Drama, Comédie | AMC, NETFLIX (FR) | 2015 |
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1.04 - Héros
Hero
Ne sachant plus que faire pour développer sa clientèle, Jimmy fait preuve de créativité et en profite pour s'offrir une petite vengeance.
Diffusion originale : 23 février 2015
Diffusion française :
23 février 2015
Réalisat.eur.rice.s :
Colin Bucksey
Scénariste.s :
Gennifer Hutchison
Guest.s :
Dawnn Lewis
,
Dorian Missick
,
Eileen Fogarty
,
Jeremy Shamos
,
Josh Fadem
,
Julie Ann Emery
,
Kevin Weisman
,
Mel Rodriguez
,
Paul Geoffrey
,
Eddie J. Fernandez
,
Staci Robbins
,
Rose Liotta
,
Bau Thi Duong
,
Le Hai Dang
,
Julian Bonfiglio
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 05 mars 2015 à 09:41 |
"On dit que la vie est pleine de coïncidences, non ?" Héhéhé. Exactement. La série aurait peut-être à gagner (je dis bien peut-être) à être une relecture du sous-texte de Breaking Bad. Les rares moments où elle l'a été, ça m'a plut. C'est vraiment une série de dialoguistes. Là où Breaking Bad était davantage celle du scénario et de la mise en scène, BCS brille par ses dialogues. C'est très bien écrit et les paroles des personnages comportent souvent 1 ou 2 sous-entendus. C'est cohérent avec le personnage. Sur ce point, il n'y a rien à dire. Mais pour le reste... Oh bordel, mais qu'est ce que c'est lent ! Je n'ai rien contre la lenteur quand elle est porteuse d'enjeux. Là, on passe 30 minutes sur une histoire d'affiche. Il n'y a que peu de propos, pas d'humour (la série ne me fait pas rire) et aucune tension ou début de dramatisation. Franchement, tu prends la série individuellement (dans un univers où Breaking Bad n'existe pas), tout le monde aurait décroché au bout de 2 épisodes. |
Avis favorable | Déposé le 03 mars 2015 à 01:20 |
La série a trouvé son rythme de croisière. Voilà un épisode charnière finalement puisque Saul commence à tremper son Pollos Hermanos dans la salsa homemade Salamanca et la machine infernale semble se lancer doucement. Tout en étant clairement le zode le plus drôle jusqu’ici, j’ai trouvé cette histoire d’affiche à mourir de rire, la défense de Saul puis le coup monté… Y a quand même pas grand chose de plus marrant que la mauvaise foi dans ce monde. La série arrive à optimiser les séquences drôles tout en servant complètement le scénario, c’est un registre assez rare en série TV pour être signalé, et c’est encore dans ce genre de situations que je trouve la série le plus efficace niveau humour. Les persos secondaires sont lancés pour ma part, plus aucun personnage ne m’indiffère depuis l’épisode précédent - à part les flics presque aussi cons que l’enfant fruit de consanguineté qu’aurait eu le président de House of Cards avec un de ceux de 24 (en gros ils m’indiffèrent mais me font quand même un peu marrer). Mention spéciale à la scène nocturne avec Kim à la manucure, superbement dialoguée, et cet aquarium magnifiquement contrasté qui devient lentement mais sûrement la madeleine de Proust visuelle de cet endroit. J’aime le fait qu’on n’en sache pas tant que ça sur les personnages et leurs relations et que les infos tombent au compte-goutte, même sur Saul. Assembler les pièces du puzzle est pour le moment assez jouissif et j’avoue comme taoby que le morceau « Saul se tire quelques douilles dans les années 90 avec une chemise entre celles de Charlie Sheen et les vêtements de 2015 de Retour vers le futur » valait son pesant de cacahuètes. Quoi de plus logique d’ailleurs que quelqu'un d’aussi référencé sur le cinéma que Saul s’inspire de L’Arnaque avec Newman et Redford pour monter ses propres entourloupes (le coup monté est à quelques détails près le même que celui de la première scène du film). C’est complètement dans l’esprit de la série et surtout complètement plausible, je pense que les réserves ici et là sont dues à un manque d’attention. Saul connait les ruelles comme sa poche, le cri du loup sert à prévenir le complice, le portefeuille doit être vu d’abord par la victime, qui ne se doute du coup de rien et a évidemment été ciblée par Saul en amont et est plutôt éméchée ça fait partie du plan. Saul voit quant à lui la montre, fausse Rolex qui est censée valoir bien plus que les 1000 balles. L’ayant vue en premier il se débrouille ensuite pour l’échanger contre le max d’argent à tirer (tout truand digne de ce nom choisit la Rolex dans ce cas là), que le type ait déjà l’argent sur lui (ce que Saul sait déjà ça ne fait aucun doute) ou même qu’il doive aller le chercher. Vraiment c’est limpide. Attention, personne n’a dit que c’était le coup du siècle, ce n’est ni du Jesse James ni du Heisenberg qui braque un train, c’est un petit coup par des ptits truands de l’acabit de Sleepin Jimmy ou Redford dans l’Arnaque justement. Un coup qui ne rapporte que 500 dollars et a ses petites failles, mais en aucun cas cette séquence est incohérente ou bâclée au niveau de l’écriture. Aucune intervention divine ici et ce n’est pas tant le plan de Saul et le Professeur Foldingue, mais plus la narration qui est perturbante et donc intéressante. Pour une fois qu’une série ne prend pas le spectateur pour un imbécile en le prenant par la main. C’était pas le genre de Breaking Bad, heureusement que BCS nous fait déjà un peu réfléchir. Et puis bon, il a pas non plus braqué Fort Knox, juste piégé un vagabond alcoolisé grâce à un coup déjà bien rodé, de quoi payer sa weed et ses bières pour quelques semaines, comme raconté aux jumeaux dans le pilot. Je trouve même cette séquence au delà de ça très juste et qu’elle en dit déjà long sur Saul, un type qui même quand il te plante dans le dos, te donne l’impression jusqu’au bout qu’il agit pour l’intérêt commun, quitte à se rabaisser autant qu’il le faudra ; très loin de la fierté d’un Walter White. Saul est intelligent, c’est et ça restera une donnée de scénario à toujours prendre en compte, d’autant que la série semble s’éloigner de plus en plus régulièrement de son point de vue, ou nous cacher des éléments, pour mieux nous surprendre (on a la situation de l’affiche qui fait écho à celle de la ruelle). Cela nous permet aussi d’avoir le point de vue d’autres personnages par séquences (1ère découverte de l’affiche par Kim et le Ted Beneke du pauvre) et montre que la série est capable de respirer à travers ses persos secondaires. J’ai tellement hâte de voir le background de Mike… L’astuce de nous faire croire que Jimmy va acheter sa tenue de Goodman avec chemise orange et cravate à froufrous ça m’a également plu, une nouvelle fois la série est maligne et joue avec nos attentes. Seul regret la séquence de fin qui n’était peut-être pas la meilleure pour terminer l’épisode, bien que pas mal du tout, foutrement bien réalisée et qui m’a elle-aussi fait marrer. Le code couleur n’est pas le même que dans Breaking Bad et je commence à apprécier de plus en plus le contraste souvent élevé pour certains éléments qui font sens. On commence aussi à clairement distinguer que c’est tourné en 5K natif, avec une profondeur de champ supérieure à celle des premiers épisodes. Ces deux données font que les plans fourmillent de détails, et vu que dans cet univers chaque post-it posé sur un mur en arrière plan peut avoir un sens, c’est plutôt cohérent. Bref c’est top, vivement la suite. |
Avis favorable | Déposé le 01 mars 2015 à 22:34 |
Voilà ce à quoi, pour moi, devrait ressembler la série. Le drame ne convient pas tellement à Saul, tout du moins pour le moment. L'heure est à la comédie, et cet épisode tire parfaitement profit du timing comique de Bob Odenkirk et de l'univers des tribunaux qui l'entourent. Pourvu que ça dure ! |
Avis favorable | Déposé le 27 février 2015 à 23:23 |
Contrairement a l'épisode précédent j'ai été moins emballé par celui-ci a tel point que je me suis endormi a la fin .... bon j'étai déjà un peu fatigué et une série en vo ça aide pas c'est sur .... Alors bon c'est toujours aussi bien réalisé, les dialogues sont un régal, quelques scène rigolote .... mais j'ai trouvé l'épisode un peu banal, il se passe moins de chose que dans les épisodes précédents, un script pas super intéressant quoi !! Je perd pas pour autant espoir sur cette série, elle a encore beaucoup a montrer .... enfin j’espère ! |
Avis favorable | Déposé le 25 février 2015 à 23:00 |
C'est mieux. Je ne sais pas si le fait de sortir du cadre désert/Tuco/police/Mike/Nacho/gangster dans lequel on baignait depuis l'épisode 2 qui contribue à rendre le tout plus efficace mais l'objectif de l'épisode est plus clair, on rit plus, et la scène où il reçoit 7 nouveaux messages est quand même bien jubilatoire. Reste un rythme leeeent et toujours des plantes vertes en guest. Peut-être que le frère de Chuck va confronter Saul dans l'épisode suivant. Aussi on a toujours la sensation dans la deuxième moitié de regarder le "docu de la vie de Saul", avec une fin qui arrive toujours un peu comme un cheveu sur la soupe, comme si la limite de temps vient juste mettre un point final à une histoire sans structure et linéaire. M'enfin vaut mieux un bon docu qu'un mauvais feuilleton, non ? |
Avis favorable | Déposé le 25 février 2015 à 21:39 |
Une nouvelle fois, le sentiment de voir une belle mécanique rutilante, avec beaucoup de vent derrière. Je pense que Gilligan et Gould ont une idée, un plan derrière la tête, mais là ils jouent clairement la montre, faisant passer les intrigues du coq à l’âne. En fait, tout est à l’image du prologue. En premier lieu, génial et futé, il suffit de s’arrêter cinq secondes pour que tout s’effondre. Si la scène est réussie, l’arnaque mise en place est hasardeuse : et si le mec n’avait pas 500, mais que 10 dollars dans son portefeuille ? Et s’il avait délaissé la montre pour partir avec les 1000 dollars ? Cette scène résume bien le début de saison : efficace et bien emballé, mais il faut accepter de fermer les yeux sur les détails. Mais après tout, Breaking Bad était déjà un peu comme ça. |
Avis favorable | Déposé le 25 février 2015 à 08:55 |
Bon ben j'ai perdu tout mon long commentaire. Donc j'ai un peu les boules et je vais pas tout recommencer alors rapido; La série devient de plus en drôle, et le personnage de Saul de plus en plus dense. La real se détache de plus en plus de B.B (Mais tout en gardant une vrai élégance) Les scènes de dialogues entres les personnages sont vraiment une régal et sont vachement bien écrite. Il n'y aucun perso à jeter. Et je raconterais au détour d'une anecdote à mes enfants les circonstance assez folle de comment Mike et Saul se sont connecté.. Bref c'est de plus en plus grisant de suivre cet arnaqueur atypique et juste brillant. Et je pense que le déclic de Saul provient de cette épisode avec ce que lui dit la femme Kleterman qui l’emmène à briser sa parole auprès de Chuck. Bref de mon côté, c'est tout bon, après 4 épisodes, je pense que sauf catastrophe, que le pari est réussis. Et puis voir Saul se tirer des douilles après B.B avec un gros moustachu dans une cave. C'est juste surpuissant. Que j'aime Albuerque. PS : Et le générique tout droit sortit de Miami Hotine me plait énormément. |
Avis favorable | Déposé le 24 février 2015 à 23:32 |
J'aime bien, mais j'arrive toujours pas à être à fond. Je reconnais avoir ri à plusieurs reprises, devant le billboard, puis la scène du sauvetage, le moment où ils se tapent la main est magique. Tout est encore trop flou, c'est pas parce qu'on connaît le personnage de Saul qu'on doit être obligé de faire comme si on savait tout de lui, et encore moins des personnages autour. Du coup c'est compliqué de s'attacher ou de ressentir quoi que ce soit à leur sujet. Et donc j'ai trouvé la scène où son frère sort de la maison complètement absurde, mais probablement pas au degré où ils l'entendaient. Ca commence à devenir compliqué là quand même. Faut pas que ça traîne, y'a que 10 épisodes. |
Avis favorable | Déposé le 24 février 2015 à 23:01 |
Je me suis encore fait avoir par gillighan. J'ai vraimant crût que saul allait pour une fois devenir le héros, hé bah non! Sinon épisode très drôle. |
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Je rejoins l'avis de Koss (une fois n'est pas coutume) ur le fait que BCS semble d'avantage s'appuyer sur les dialogues (en même temps, c'est une série sur un avocat) que Breaking Bad. Ceci étant, et même si c'est juste un épisode de croisière, c'est toujours intéressant et fluide. Un peu moins emballé que par les trois premiers épisodes, mais il fallait s'attendre a ce que la série se pose.